Sandra Regol, 41 ans, chargée de communication

Lorsque comme moi on grandit dans une famille où produire son alimentation ne se conçoit que sans produits chimiques pour ne pas perturber les écosystèmes, on ne se pose pas la question de ce qu’est l’écologie : on la vit.
Une histoire personnelle qui permet de comprendre le lien entre pauvreté et accaparement des sols, entre santé et lobbies, entre oppressions et système économique. L’écologie est une matrice, elle permet de penser les interstices et de les cibler pour gripper les rouages bien huilés du système et enclencher une transformation structurelle et durable.
Les combats environnementaux ont ponctué mon enfance, notamment avec la Confédération Paysanne, me menant dès le lycée à mobiliser les jeunes de Pézenas contre les réformes qui mettent en danger notre avenir (Juppé, etc.).
A l’âge adulte, à Strasbourg, je continue cet engagement à travers de nouvelles formes de mobilisations comme « La France qui se lève tôt ne vote pas Sarko » ou les « manifs de droite », événements parodiques et médiatisés pour dénoncer les dérives de la droite au pouvoir, ainsi que dans l’engagement syndical.
De ces luttes à la politique il n’y avait qu’un pas que la rencontre avec Eva Joly, la femme qui incarne le courage de dire non à l’impunité, me permit de franchir. Une rencontre puis des rencontres : celles de ces militant.e.s, ex-Verts, associatifs, citoyen.ne.s, las d’attendre que la solution vienne d’en haut. Des rencontres qui démontrent que si tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin quand on sait écouter, partager et travailler collectivement en faisant de nos différences une force et non un frein.
A vos côtés, ce sont tous les échelons de ce parti que j’ai eu la chance d’expérimenter en tant que militante, de responsable de groupe local puis départemental (Strasbourg ,Paris) en passant par membre d’un BER (secrétaire régionale adjointe du BER Alsace) et du CF puis porte-parole du parti.
Cette expérience, je veux continuer à la mettre au service du collectif pour amplifier le succès des européennes : villes, régions, pays … c’est à tous les niveaux que les écologistes doivent être en mesure d’agir : mettons ensemble l’écologie au pouvoir.