Mathilde Tessier, 25 ans, Antibes

Née dans une famille très politisée, j’ai voulu m’engager en politique, au motif que « Critiquer c’est bien, mais agir c’est mieux. ». C’est ainsi que j’ai fait la rencontre d’Anthony Poulain et des Jeunes Ecologistes de Franche-Comté en 2010 à la fin de mon année de seconde et ai adhéré quelques mois plus tard.  J’ai passé mon bac tout en faisant la campagne d’Eva Joly et en étant membre de l’exécutif fédéral des Jeunes Ecolos.

Mon goût pour les sciences m’a poussé à suivre une formation scientifique, au long de laquelle j’ai cherché à concilier mon futur métier et mes valeurs écologistes. Avec un diplôme d’ingénieure et d’économiste de l’énergie en poche, j’ai commencé en novembre 2018 un doctorat sur l’intégration des sciences sociales dans les scénarios de transition énergétique aux Mines de Paris, sur leur campus de Sophia-Antipolis.

Les 6 premiers mois de ma thèse ont été intenses, car j’étais en parallèle candidate aux élections européennes, et membre de la plateforme des jeunes candidat-e-s de la FYEG (fédération des jeunes verts européens). De Bruxelles à Madrid en passant par Lille, Paris et Marseille, cette campagne a été riche en émotions et en apprentissage. Elle m’a également permis de constater un manque sur les thématiques énergétiques.

Avec Philippe Mante, nous avons donc œuvré en parallèle à cette campagne à réanimer la commission énergie, en sommeil depuis quelques années, dont nous sommes aujourd’hui les co-responsables, et, avec de nombreux membres du bureau et de la commission, nous développons une vision politique des sujets énergétiques.

Ces diverses expériences m’ont menées à candidater au Bureau Exécutif afin de contribuer à développer le socle programmatique – sur les questions énergétiques, mais pas que – que nous devrons mettre en oeuvre quand l’écologie sera au pouvoir.